Généraliser la retraite par répartition, interdire la retraite par capitalisation
Généraliser la retraite par répartition (sans régimes particuliers !), donc interdire la retraite par capitalisation (où chacun est trompé, par les banques et assurances, par l'illusion de constituer sa propre sécurité individuelle)...
Article commencé le 3 mars 2009... mais qu'il devient urgent de préciser aujourd'hui, en mars 2012 avec l'incertitude liée à la présidentielle sur la poursuite de la réforme des retraites (et de ses dégâts ...)
L'idée, mal prise en compte par les organisations syndicales quand elles abordent la négociation avec le gouvernement, est qu'il faut préférer faire confiance à un Etat (ou à l'Union Européenne) plutôt qu'à des banques ou des assureurs pour assurer une retraite (à nous, actifs en 2011, et surtout, à nos enfants, qui ne seront actifs que de 2020 à 2060). De la même façon que pour la consultation budgétaire directe (voir article), il s'agit de redonner à chaque salarié un "droit de tirage" sur le montant futur de sa retraite, mais sans mettre en péril l'activité économique et les revenus des générations futures (qui auront leur mot à dire sur le montant des retraites...)
Le régime de répartition est basé sur cette confiance faite à nos enfants et petits enfants pour payer des retraites.
Or, actuellement combien les actifs donnent-ils pour "nourrir" les retraités ?: environ 13% (Part du PIB consacrée aux retraites: voir l'excellent blog http://gauchedesluttesacreteil-lcr.over-blog.com/article-48598553.html)
Cet effort des actifs (et des retraités qui, n'oubliez pas, cotisent également pour les retraites !!!) n'était que de : 4,6 % du PIB en 1960.
Nous avons donc consenti, nous les actifs actuels, un effort de +9% de notre taux de "cotisation" pour "nourrir" les retraités de 1960 à aujourd'hui.
Les estimations et prévisions faites sur 2040 (dans trente ans, donc pour une génération suivante) montrent qu'il faudrait consacrer 18,5% du PIB pour nous "nourrir" (nous, les actuels actifs et futurs retraités...)
Cela n'a rien de prohibitif et les réglages peuvent être faits chaque année sans avoir besoin de mettre la nation en émoi (en diminuant les exigences des retraités les plus aisés en 2040, en augmentant le nombre d'actifs cotisants, donc en diminuant le chômage, ou en faisant un prélévement sur l'ensemble des profits qui font le PIB d'une nation (pas seulement les salaires !)...
Voir également les publis de Olivier Ferrand ou Philippe Aghion et bien sur les économistes atterrés !
C'est compréhensible ? Vous avez des compléments à N.O.U.S. apporter ?
Article commencé le 3 mars 2009... mais qu'il devient urgent de préciser aujourd'hui, en mars 2012 avec l'incertitude liée à la présidentielle sur la poursuite de la réforme des retraites (et de ses dégâts ...)
L'idée, mal prise en compte par les organisations syndicales quand elles abordent la négociation avec le gouvernement, est qu'il faut préférer faire confiance à un Etat (ou à l'Union Européenne) plutôt qu'à des banques ou des assureurs pour assurer une retraite (à nous, actifs en 2011, et surtout, à nos enfants, qui ne seront actifs que de 2020 à 2060). De la même façon que pour la consultation budgétaire directe (voir article), il s'agit de redonner à chaque salarié un "droit de tirage" sur le montant futur de sa retraite, mais sans mettre en péril l'activité économique et les revenus des générations futures (qui auront leur mot à dire sur le montant des retraites...)
Le régime de répartition est basé sur cette confiance faite à nos enfants et petits enfants pour payer des retraites.
Or, actuellement combien les actifs donnent-ils pour "nourrir" les retraités ?: environ 13% (Part du PIB consacrée aux retraites: voir l'excellent blog http://gauchedesluttesacreteil-lcr.over-blog.com/article-48598553.html)
Cet effort des actifs (et des retraités qui, n'oubliez pas, cotisent également pour les retraites !!!) n'était que de : 4,6 % du PIB en 1960.
Nous avons donc consenti, nous les actifs actuels, un effort de +9% de notre taux de "cotisation" pour "nourrir" les retraités de 1960 à aujourd'hui.
Les estimations et prévisions faites sur 2040 (dans trente ans, donc pour une génération suivante) montrent qu'il faudrait consacrer 18,5% du PIB pour nous "nourrir" (nous, les actuels actifs et futurs retraités...)
Cela n'a rien de prohibitif et les réglages peuvent être faits chaque année sans avoir besoin de mettre la nation en émoi (en diminuant les exigences des retraités les plus aisés en 2040, en augmentant le nombre d'actifs cotisants, donc en diminuant le chômage, ou en faisant un prélévement sur l'ensemble des profits qui font le PIB d'une nation (pas seulement les salaires !)...
Voir également les publis de Olivier Ferrand ou Philippe Aghion et bien sur les économistes atterrés !
C'est compréhensible ? Vous avez des compléments à N.O.U.S. apporter ?