N.O.U.S = Nouveaux hOrizons de l'Utilité Sociale

Notaires et banquiers : la douleur d'attendre (à 4% par an x par 50ans= + 600% d'agios !!!)

 La douleur d'attendre ...contre la préférence pour l'immédiat.

Les économistes N.O.U.S affirment que la base du comportement économique, c'est la préférence pour l'immédiat.

Ainsi, ce serait pour cette "raison" que nous sommes prêts à payer 4% d'intérêt à une banque pendant 30 ans pour avoir une maison tout de suite, car nous n'avons pas la patience d'attendre 30 ans pour accumuler l'épargne suffisante pour son achat...

 

Mais aujourd'hui, avec l'excès de monnaie circulant (que les émissions de monnaie en soutien de la crise liée au COVID-19 vont accélerer !), les taux sont négatifs car la peur du lendemain l'emporte sur la préférence pour l'immédiat ...

Appliquons ce raisonnement non pas à la "consommation" immédiate d'un bien immobilier, mais pour la destruction d'un bien naturel, par exemple, lors de la construction d'une ZAC dans la commune.
Sans préjuger de la qualité de la reconstruction ou de la "renaturation" que le promoteur de la ZAC va devoir entreprendre pour compenser cette destruction, ("mesures compensatoires"), les experts de l'administration du ministère de l'écologie appliquent des "ratios": pour un hectare de zone humide qui a été détruit, combien d'hectares doit-on "renaturer" ?
Un pour un ?
Trois pour un ?
Mais pourquoi ces ratios sont-ils proposés par des experts de l'écologie ?
Les économistes doivent participer au débat et N.O.U.S parler de leur théorie de la préférence pour l'immédiat ... et ici, en l'occurrence, nous parler du  prix de la douleur d'attendre ?
Si les experts écologues estiment qu'il va falloir environ 50 ans pour que la zone humide qui est "renaturée" offre les mêmes fonctionnalités que celle qui a été détruite,  et si on applique  4% d'intérêt pour le "prix" de cette attente, (le même que celui de la "préférence pour l'immédiat"), N.O.U.S. trouvons la valeur suivante : sept pour un ! (1,04 chaque année, multiplié 50 fois est égal à 7,1 !)
N.O.U.S. devons donc exiger, non seulement que la re-naturation ou la restauration soit faite de façon rigoureuse et scientifique (pour que les fonctionnalités du bien naturel détruit soient retrouvées...), mais que le prix de la douleur d'attendre soit, lui aussi, calculé (au même taux que la prétendue "préférence pour l'immédiat").

Banquiers!
Soyez aussi exigeant pour les destructeurs que vous l'êtes pour les constructeurs !



18/12/2009
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